• Ca n'empèche pas le reve. Julio César (eh oui...) le jeune président de la communauté, nous montre les étendues vides “là il y a une rue”, “et là la place”. Sur la photo, Julio César montre l'emplacement de la future école, qu'ils ont soigneusement décidé en commun.


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  • Il montre la future place, vide dans tout ce vide, mais pour eux bien réelle. Et tous les voisins viennent pour la photo de groupe. La dame agée, au centre, est responsable de la comission santé.

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  • Deux frères, Agustin et Alfredo, qui vivent dans un autre asentamiento, à Nanawa, nous accompagnaient. Et voilà que parmi les occupants du terrain, ils retrouvent par hasard leur frère ainé Celso, qu'ils n'avaient pas vu depuis près d'un an et dont ils ne savaient pas qu'il s'était installé là. Retrouvailles et embrassades.

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  • Mais pour moi la surprise, ca a été Felipa. C'est la femme de Celso. Elle a une cinquantaine d'annés. Elle est arrivée ici après bien des tribulations, dans un endroit où il n'y a rien, où elle n'a meme pas un toit, à part quelques planches et un bout de plastique, où tout est à recommencer, avec rien. Alors qu'elle est là depuis si peu de temps, elle a tout de suite construit son “tatakua”, le four de briques traditionnel, et elle fait des chipas -couronnes de pain fourré d'un peu de fromage, que tout le monde mange au Paraguay- qu'elle vend à toute la communauté.


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  • Et elle a installé aussi son poulailler... Le tour est joué, Felipa assure la subsistance de la famille. Ces femmes sont impressionnantes de force et de dignité souriante.


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