• C´est un monde à soi tout seul, bien différent des autres régions, mais qui les irrigue de sa culture. Dans ce port, ouvert sur le monde, l´interpénétration des courants de pensée a été forte. C´est aussi là que le métissage est le plus partie intégrante de la société, et qu´il est le plus marqué par les origines africaines. Jorge Amado disait il y a trente ans: ``Bahía cherche sa couleur´´. Elle continue à la chercher. Sourire, douceur, musique, bourdonnement de vie, Bahía a un charme prenant et très particulier. Un peuple bruyant, doux et coloré, très accueillant. Une impression de beauté et de force. Un monde de contrastes, où la pauvreté est aussi partout présente (voir plus loin, les petits métiers de Bahía). Les femmes, dans leurs costumes blancs, ont un port de tête et une dignité impériale mais d´une grande douceur.


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  • Le coeur du vieux centre de Salvador, dans la ville haute, est le Pelourinho. Il a été largement restauré, même s´il reste de nombreux immeubles en mauvais état, dès qu´on s´écarte des quelques rues principales. C´est beau et bien restauré, mais de fait les anciens habitants ont largement été chassés de ce quartier, qui est maintenant complètement tourné vers le tourisme consommateur. Il y a perdu beaucoup de son âme. Là aussi le contraste est partout, immeubles rénovés et dégradés se côtoient, comme se côtoient la misère, les couleurs vives et le chatoiement d´un quartier touristique


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  • Surplombée par la ville haute, on accède à la ville basse par un ascenseur, et aussi par un plan incliné. Ce sont les quartiers du port, aujourd´hui aussi quartier des affaires. Là encore contraste: tours de bureaux, banques omniprésentes, et vieux immeubles suant la misère. C´est là aussi qu´est le musée d´art moderne, dans les locaux où les esclaves étaient ``stockés´´ à leur descente du bateau. Bien restauré et dédié à la culture, mais on y sent un poids sur le coeur dans ce grand hangar aveugle au toit de tuiles témoin de tant de souffrances. En face, une chapelle, et la maison de celui qui dirigeait ce centre, séparé de la cour commune par un pont bordé d´azulejos raffinés représentant des scènes de la vie des nobles.


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  • Salvador a de nombreux quartiers, qui occupent le bord de mer et les multiples collines. Chacun a son caractère, mais partout on retrouve le mélange, ancien-nouveau, aisance-misère. Des églises partout. Et un déploiement de couleurs, quelquefois là où on les attendrait le moins.
    Ici la caserne de pompiers. Vous auriez osé?


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  • La spécialité de Bahía, vendue dans des carrioles par des bahiannaises en costume blanc, c´est l´acarajé. Boulette de farine de feijão, frites dans l´huile de dendé (encore un héritage africain). Fendues en deux, elles sont remplies de vatapan, d´un peu de crudités, de camarons séchés, d´un peu de piment pour ceux qui aiment. Si l´huile n´a pas déjà trop servi, c´est délicieux. Il y a aussi la même chose, mais bouillie et non frite, c´est l´abaré, nettement plus digeste, et aussi très bon. Et si vous voulez du (très) sucré ensuite, prenez des `´cocadas``, blanches ou brunes, faites de coco rapé.


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