• Après toutes ces images d'horreur, de destruction, de désespoir, j'ai voulu rendre un hommage au peuple d'Haïti en le montrant dans sa vie quotidienne, tel que je l'ai rencontré en novembre 2007. Cet album photo lui est dédié https://get.google.com/albumarchive/115298194964060726102/album/AF1QipMWeoUUmxFkH1i5-uT6OJKU6x-dptqkXwvIcW6v  (si le lien ne marche pas, copiez-collez le dans votre navigateur). Des images des gens de la rue à Port-au-Prince, des petits métiers, des enfants allant à l'école, des maisons de bois traditionnelles ou des bâtiments somptueux des ministères, des commerces, de ces multitudes d'enseignes multicolores, des rues animées, des quartiers à l'abandon, envahis par les eaux usées et les déchets... Et quelques images de Gonaïves, qui a vécu aussi une nouvelle catastrophe en 2008. Que la reconstruction d'Haïti se fasse dans le respect de ce peuple, de son identité, de sa culture!


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  • C'était il y a deux ans. Combien de ces enfants sont aujourd'hui en vie? Combien ont toujours leurs parents? Impossible de le savoir et mon coeur se serre en pensant à eux. Ils squattaient un ancien hôtel d'un quartier de Port-au-Prince à l'abandon, Martissant. Un bâtiment de 3 étages abritant près de 1000 personnes. L'urgence bien sûr (et ma préférence dans l'urgence irait au Secours populaire français, dont l'efficacité sur le terrain est sûre http://www.secourspopulaire.fr) mais aussi la colère. Combien de morts aurait fait le même séisme dans une autre capitale? Quelle efficacité aurait-on pu y attendre des secours? Comment se serait passée la reconstruction? 

    L'urgence aujourd'hui, c'est aussi d'annuler en totalité la dette d'Haïti et de reconnaître ce que nous, les pays d'occident, et au tout premier chef la France, lui devons. Une dette inacceptable et coloniale: Haïti, premier état noir indépendant, a dû PAYER son indépendance, et la France, qui avait tant profité de la richesse économique d'Haïti, a continué à pomper les moindres ressources de ce pays. Sans compter l'appui à la dictature des Duvalier, la multiplication d'une dette qui ne profitait en rien au peuple d'Haïti, mais au contraire organisait la répression et la misère.

    La France n'est pas la seule, les Etats Unis y ont largement pris leur part.

    Oui il y a urgence, à annuler la dette, à aider Haïti, non pour reconstruire le pays à la mode néo-coloniale, mais pour aider les Haïtiens à le reconstruire, dans le respect total de leur indépendance.

    Nous le leur devons bien.


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    Les xipaya de Tukama connaissent bien la forêt et apprennent à la gérer durablement. C'est elle aussi qui assure l'essentiel de leur nourriture. Dans ces villages pourtant si pauvres, il n'y a pas de malnutrition. Ils trouvent dans la forêt les fruits et les animaux qu'ils chassent, oiseaux, porcs sauvages, et dans le fleuve les poissons.


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  • Khawé nous montre cette gomme inflammable. C’est un indien originaire de la région de Bahia, qui s’est marié avec une xipaya de Tukama. Très actif, il est président de l’association du village


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