• A Jacmel, Art creation foundation for children récupère les enfants des rues, leur apprend la technique de la mosaïque et leur fait réaliser de grandes mosaïques sur les murs de la ville. Ils les nourrissent, les rescolarisent grâce à l'élan donné et la valorisation de leur travail. Cette ville des arts, si éprouvée par le séisme de 2010, voit le paysage de ses ruines transformé par ces mosaïques nombreuses, visibles, d'une créativité et d'un sens de l'expression plastique profondément haïtiens. Pour vous faire une idée, voici un album photo de certaines de ces mosaïques: https://get.google.com/albumarchive/115298194964060726102/album/AF1QipOxgAFD4eoBDusO7UB1D6iXrA64cNCEuLLCXuoj

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  • Les haïtiens travaillent, beaucoup, tout le temps, pour vivre. « Y ap fè mouvmen », mot à mot : ils font mouvement , se démènent. Les rues de Port au Prince fourmillent en permanence. Partout des hommes et des femmes portant sur la tête, le dos, des piles de produits, des paquets, des bassines, des plateaux. L’un vend des chapeaux suspendus en grappes à un bâton, qui des lunettes, lampes électriques, boissons, pâtés, beignets, slips, médicaments, bananes, pain… Un travail incessant, pour un revenu bien mince- la plupart travaillent pour le compte de quelqu'un d'autre.


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  • Partout des hommes  crient « dlo » « dlo », portant sur la tête de hauts sacs cylindriques contenant des sachets d’eau, d’autres vendent des bouteilles plastiques de sodas, eau, gelées dans la masse en début de journée, qui se réchauffent vite. Il semble que les haïtiens des villes aient vraiment pris l'habitude de consommer de l'eau traitée... D'ailleurs les bouteilles d'eau achetées dans la rue sont effectivement scellées, alors que dans certains pays on a intérêt à vérifier que la bouteille n'a pas simplement été remplie à nouveau.

     


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  • Le summum est à la gare routière, le « portail Léogâne ». C'est de là que partent les véhicules vers le sud et l'ouest: Léogâne, Miragoâne, Jacmel,Aquin, les Cayes, Jérémie... Il y a les"camions", ces gros bus décorés de pied en cap, les tap-tap, qu'on appelle aussi "camionnettes", les "ti bus", ces minibus de 9 à 12 places...qui emportent de 15 à 20 passagers. Les bus, qui ne partent que lorsqu’ils sont pleins, sont entourés d’une nuée de vendeurs, en pleine chaleur, dans les cris et la bousculade. Les femmes s’installent avec leurs marmites de nourriture à vendre, pour se reculer quand un bus démarre, dans un ballet incessant.

     


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  • Tout le monde crie, les vendeurs, les chauffeurs. Soudain le ton monte, une violente dispute, chacun criant, le visage crispé. Ils vont en venir aux mains ? Pas du tout. Quelques minutes après, ils rient comme s’il ne s’était rien passé. C’était du théâtre, une posture.


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