• A Fortaleza, il existe plus de 100 zones, où habitent 23 000 familles, et qui sont classées comme "aires de risque". Les gens s´y sont construit des maisons souvent sur pilotis, au bord d´une rivière, sur la plage ou dans les mangroves(et sont victimes des crues et des marées) ou encore sur des terrains glissants ou des dunes mouvantes. Sans compter une pollution grave. Les accidents et les maladies sont constants, surtout avec les enfants.

    Cette famille, au bord du rio, fait partie des prochaines á reloger, un résultat des luttes.


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  • Pour tous ces quartiers, il n´y a pas de réhabilitation possible, il faut reloger ces gens. Les communautés se battent pour ca. Elles se sont regroupées dans une fédération d´associations, très vivante. J´ai pu aller visiter avec eux quelques unes de ces zones. L´une des communautés, après des années de lutte, a obtenu il y a 4 ans des maisons sur un terrain de l´État. Ils ne payent pas de loyer et seront propriétaires au bout de 5 ans. Il y a 190 familles. Un paradis pour eux. Les préjugés sont si forts qu´il a été difficile au début pour ces gens très pauvres de se faire accepter par le quartier, qui n´est pourtant vraiment pas bourgeois! Mais ils y vivent maintenant normalement.


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  • Ils n´ont pas de loyer, mais ils devaient payer l´eau, les égouts, l´électricité et celà les a amenés à rechercher un minimum de revenus stables. Dans cette communauté, il y a beaucoup de "catadores". Ce sont eux qui dans leurs charrettes à bras, ramassent les déchets solides qui peuvent se récupérer. Ils ont monté avec l´aide de la fédération et d´associations internationales un projet de recyclage pour travailler dans de meilleures conditions, et assurer des emplois pour la communauté. Ils ont aussi l´appui de la Maire PT de Fortaleza. Pour eux les déchets ne doivent pas être une nuisance, mais une ressource. Ici un "catador" dans les rues de la ville.


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  • Au bout de plusieurs années, ils viennent de réaliser leur projet. Un grand local très bien adapté, ou chaque catador peut venir déposer sa collecte, être payé tout de suite, se laver. Les déchets sont triés sur place et vendus à des entreprises de recyclage. Tous les emplois sont pour la communauté qui s´auto organise. En plus, les catadores sensibilisent les "clients" pour qu´ils pré-trient leurs déchets et luttent contre la maladie de la dengue en gérant bien leurs déchets. Et ce sont ces gens si pauvres, que l´on voit partout pieds nus dans les rues, qui s´atellent à faire ce travail de sensibilisation! Ici une rencontre des représentants des communautés devant le local.


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  • Il émane des ces gens lá une dignité qui force le respect. Iréne a 76 ans. Présidente de sa communauté, elle a lavé du linge toute sa vie, et son corps est marqué de cette vie de pauvreté et de lutte. Elle sait lire et écrire, mais va aujourd´hui à l´Université pour consolider ses connaissances et apprendre à gérer un projet.


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