• Chico lui, a 63 ans, il est président de sa communauté et l´un des fondateurs de la fédération des aires de risque. Il ne sait ni lire ni écrire, mais aujourd´hui il suit des cours pour apprendre.


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  • Il y a aussi des familles qui ne sont pas à proprement parler dans des aires de risque, mais qui se battent contre la précarité du logement. Ici, la Caixa do Brasil (comme une caisse d´épargne) a réalisé 450 logements, jamais terminés. Des mal logés les ont occupés, et se battent pour faire reconnaître leur droit et pour vivre dans des conditions dignes.


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  • Il y en a même qui se sont construit leurs propres logements, accolés aux immeubles. Celui là est maintenant en vente. C´est comme ça au Brésil: on s´installe, on construit sa maison, et si personne ne se plaint, on devient propriétaire. C´est un systéme qui a ses perversions, mais qui permet une reconnaissance de propriété, fut-ce de leurs taudis, à beaucoup de gens sans ressources.

     


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  • Le soir de Noël, la patronne de l´auberge de jeunesse avait fait un repas  avec ses amis en invitant les quelques résidents. On se serait cru dans un film de Fellini. Vieilles rombières de la classe moyenne brésilienne, très maquillées, habillées de nylon voyant avec des bijoux la plupart en toc, mais émanant une joyeuse gouaille populaire. Leurs filles, peu vêtues, paraissant plus que leurs 14 ans et s´empifrant de gâteaux en discutant par internet avec leurs petits copains. Buffet copieux avec abondance de (trés mauvais) vin blanc italien. Tout ça familier et bruyant, mais très accueillant. Je me suis bien amusée à les observer.


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