• Les parents sont fortement impliqués aussi dans la conception même des programmes. Chaque année il y a une assemblée du district, là les pères viennent aussi,. Il y a des médecins, enseignants, psychologues... ; et on décide des programmes scolaires et des questions pédagogiques.

    Leur objectif éducatif est clair : une grande partie des acquis de base de l'enfant se font avant 6 ans. Les programmes développent tout ce qui va permettre à l'enfant d'acquérir le maximum d'autonomie, en se basant beaucoup sur les sens. Ainsi sont définies 1200 activités faisant appel à l'ensemble des potentiels de l'enfant et qu'il aura abordé au cours des 2 ans d'école. Cela porte aussi bien sur le plan sensoriel, que sur la sociabilité, la sensibilisation à l'environnement, et bien d'autres. L'anglais ne figure pas au programme « il sera bien temps après 6 ans ».

    Le résultat est que les enfants fréquentant ces écoles obtiennent des résultats bien meilleurs que ceux des écoles privées ou écoles anglaises. Depuis peu la classe moyenne s'est mise à s'y intéresser et à inscrire ses enfants dans ces écoles qui étaient exclusivement celles des pauvres. Cette année le nombre d'enfants a ainsi augmenté de 32%.


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  • Participation aux décisions, volontariat, partage, conscience élevée de l'intérêt de l'enfant, ne pourrait on pas appeler ça une éducation «durable» ?

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  • Au Marakikulam, une des impulsions fortes du People's Plan pour surmonter la pauvreté est de développer une résistance aux dégâts de la globalisation en encourageant des micro-projets économiques. L'idée est de construire une certaine auto dépendance en mettant l'accent sur les ressources locales et le marché local. Cela permet d'échapper en partie aux effets des fluctuations et changements brutaux des prix au niveau mondial, en protégeant l'emploi local.

    Le développement économique n'est pas en soi une réponse à la pauvreté. Dans les années 80, le fort développement au Kerala n'avait pas réduit la pauvreté, et il faut voir certaines contrées riches de l'Inde où le quotidien, c'est la malnutrition, la mortalité infantile etc.

    Au Kerala, ils ont choisi un autre type de développement. Ici, bien sûr, les cocotiers omniprésents sont une ressource support de multiples projets. Une politique de micro-crédits a été mise en place.


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  • J'ai visité une petite coopérative de chanvre de coco.  Un vieil homme tisse des paillassons. Sous une cabane à claire-voie, tout en longueur, les femmes font de la corde avec une incroyable dextérité. Elles prennent un paquet de chanvre de coco, me le montrent en riant.

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  • Elles accrochent un bout de chanvre à une roue, comme une roue de vélo, et s'en éloignent rapidement jusqu'au bout de la cabane en tordant le chanvre de leurs doigts experts. En quelques minutes, cela devient une longue corde, puis retour à la roue de nouveau. Bien sûr j'ai essayé, sous les éclats de rire des femmes et des enfants. Lamentable !

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