• Tout le monde se met à la construction. et aussi les enfants de tous ages, avec le coeur à l'ouvrage. Mais là, pas de travail des enfants à dénoncer... ce serait les punir que de les en empecher. J'ai vu des tout petits à peine plus hauts que le seau qu'ils essayaient de porter.

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  • Voici la (future) maison de la voisine de Victoria. On voit bien le plan de la maison, elles sont toutes identiques, quelle que soit la composition de la famille. Les sans toit ont bien essayé d'obtenir 2 ou 3 plans différents selon la taille de la famille, sans succès. Leur revendication est qu'il y ait au moins 3 chambres. Une pour les parents (ou la mère seule), une pour les filles, une pour les garcons. Et 2 salles de bains. On est bien loin de nos normes européennes, sachant qu'ici les familles sont nombreuses, mais pour eux ce serait vraiment un progrès considérable pour leur dignité de vie. Là aussi, l'espoir d'un changement.


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  • Pendant la campagne, la publicité électorale était partout, la seule limite: l'argent dont le candidat dispose. Les murs sont couverts de slogans, petits ou immenses, au nom des candidats, les rues sont barrées d'une multitude de calicots, les autocollants, affiches etc couvrent toute surface accessible. Sans compter les voitures sono qui sillonent la ville.

    Le pire est encore la télévision: les informations sont constamment coupées de clips publicitaires électoraux qui reviennent jusqu'à l'écoeurement. Certains, comme ceux de Lino Oviedo (populiste et ouvertement fasciste) sont longs et reviennent plusieurs fois dans un meme journal télévisé, avec ses cavaliers des “ganaderias”, ses jolis enfants, ses vieux bien ridés et bien propres en costumes traditionnels... D'autres sont plus courts et d'un ringard comique. Tout <st1:State w:st="on"><st1:place w:st="on">marche</st1:place></st1:State> au fric. Je suppose que les gens doivent en avoir marre et éteignent leur téléviseur.


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  • A la manifestation de soutien à Lino Oviedo (parti fasciste), sous le porche du Panthéon des Héros, à Asuncion.

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  • Pendant la campagne, Nicanor Duarte, Président de la République, voyant que la menace d'une victoire de Lugo se précisait, a multiplié les déclarations violentes sur la présence d'agitateurs étrangers venant menacer le Paraguay. Il a meme accusé de terrorisme et emprisonné de malheureux jeunes colombiens venus assister a un match de football. Il a d'ailleurs occupé le devant de la scene, écartant grossierement la candidate officielle de son parti Blanca Ovelar.

    Pendant ce temps de tres nombreux observateurs étrangers, venus surtout d'Amérique latine et aussi d'autres parties du monde, ont contribué par leur présence a éviter la fraude massive attendue. J'en étais et je vous raconterai plus tard.

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