• A Guarambaré, autre situation: les 120 familles se sont installées sur ce terrain il y a seulement 2 mois. Un grand terrain, vide, quelques arbres, beaucoup moins que dans les autres terrains occupés que j'ai vus. Ces gens là pour la plupart, étaient locataires et ne pouvaient pas faire face au loyer d'une misérable pièce. Venant de la campagne, ils veulent avoir leur maison, sur un bout de terrain. Mais là ils n'ont rien. Ils ont pu avoir l'eau par une maison voisine. Ils espèrent pouvoir assez vite récupérer de l'eau un peu plus loin. Le risque immédiat: se faire déloger par la police. Aussi ils entament les démarches pour faire régulariser leer situation. Cela veut dire discuter avec le propriétaire (qui ne fait rien de son terrain depuis longtemps), essayer de faire acheter le terrain par l'Etat ou la municipalité... le début d'un long périple.


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  • Ca n'empèche pas le reve. Julio César (eh oui...) le jeune président de la communauté, nous montre les étendues vides “là il y a une rue”, “et là la place”. Sur la photo, Julio César montre l'emplacement de la future école, qu'ils ont soigneusement décidé en commun.


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  • Il montre la future place, vide dans tout ce vide, mais pour eux bien réelle. Et tous les voisins viennent pour la photo de groupe. La dame agée, au centre, est responsable de la comission santé.

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  • Deux frères, Agustin et Alfredo, qui vivent dans un autre asentamiento, à Nanawa, nous accompagnaient. Et voilà que parmi les occupants du terrain, ils retrouvent par hasard leur frère ainé Celso, qu'ils n'avaient pas vu depuis près d'un an et dont ils ne savaient pas qu'il s'était installé là. Retrouvailles et embrassades.

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  • Mais pour moi la surprise, ca a été Felipa. C'est la femme de Celso. Elle a une cinquantaine d'annés. Elle est arrivée ici après bien des tribulations, dans un endroit où il n'y a rien, où elle n'a meme pas un toit, à part quelques planches et un bout de plastique, où tout est à recommencer, avec rien. Alors qu'elle est là depuis si peu de temps, elle a tout de suite construit son “tatakua”, le four de briques traditionnel, et elle fait des chipas -couronnes de pain fourré d'un peu de fromage, que tout le monde mange au Paraguay- qu'elle vend à toute la communauté.


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