Tous les riverains de l'igarapé sont pêcheurs. On rencontre des pièges à crevettes, de petits filets. C’est son premier poisson de la journee, alors il ne nous le donne pas, mais est fier de le montrer. C’est une subsistance et une ressource pour eux, même si c’est à une petite échelle. Entre la pêche, un peu de chasse et la collecte de fruits, n’y a pas de malnutrition dans cette zone pourtant très pauvre.

Ici, c'est une petite menuiserie au bord de l’igarapé. Ils sont très adroits dans le travail du bois, aussi bien pour les maisons que pour les bateaux.

C'est pour eux un produit de consommation quotidienne, qu'ils fabriquent aussi, et vendent. Mais cela reste dans des quantités réduites, et il n'y a pas de destruction de la forêt pour produire le charbon, comme on le voit à Haïti, où des montagnes entières sont pelées à cause de cette pratique de subsistance. 

Les paniers traditionnels sont très beaux, ils servent à tout. Certains sont équipés de bretelles pour le transport et la cueillette.