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Le métissage
Il est partout dans la société brésilienne. Métissage structurel, indiens, africains de l`esclavage, portugais et bien dautres européens, plus encore quelques autres.
Plus ou moins accentué selon les régions, c´est à Bahía que le mélange est le plus patent. Plus au nord, et déjà à Recife, le métissage est beaucoup plus indien qu´africain. Une multitude de gens divers qui se côtoient, se mélangent. Cultures diverses, religions diverses. Peut être la grande tolérance des brésiliens dans bien des domaines trouve-t-elle son origine dans ce mélange.
Le synchrétisme religieux que lon trouve dans dautres parties dAmérique latine avec les indiens (voir: Mexique et le jour des morts) se retrouve ici avec les indiens mais aussi et massivement avec les africains, descendants des esclaves qui ont intégré- subi la religion catholique qui leur était imposée, en la détournant sans perdre leurs racines africaines. Les esclaves africains, sous couvert d´honorer les saints de l´église, leur faisaient correspondre leurs propres divinités, les orisha. N´ayant pas accès aux églises des ``maîtres´´, ils se sont construit leur propres églises, parfois imprégnées dans leurs détails, comme à Santa Ifigenia à Ouro Preto, de nombreux signes des religions africaines.
Dans bien d´autres domaines, les brésiliens importent facilement des cultures d´un peu partout, qu´ils intègrent et adaptent à leur manière avec beaucoup de facilité.
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