• L'école de cadres bolivariens

    Par cathgegout le 25 Février 2007 à 19:04
    Une préoccupation permanente du gouvernement bolivarien: assurer la formation et la promotion de jeunes issus de communautés pauvres. Leur présence dans les institutions du pays est essentielle pour que les couches populaires ne se voient pas confisquer le pouvoir. C'est dans cet esprit qu'à été créée l'école des cadres bolivariens. Elle a reçu sa première promotion en octobre 2006. 35 jeunes, destinés à devenir des cadres de l'administration bolivarienne, centrale ou dans les régions. Stricte parité parmi ces jeunes tous issus de milieux pauvres, lycéens ou étudiants. Leur motivation et leur capacité à se mobiliser pour le progrès du pays sont les premiers critères pour les inscrire. Tous les trimestres, une nouvelle promotion de 40 à 80 jeunes va les rejoindre. L'école s'est mise à fonctionner dans un remps record... et les plantes autour n'ont pas encore eu le temps de pousser! <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>

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  • Un lieu de communication

    Par cathgegout le 25 Février 2007 à 18:57

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>L'école, toute neuve et très bien équipée, dépend du Ministère de la Planification, et non pas de l'Education. Elle peut accueillir plus de 300 élèves, et est conçue pour que tous puissent se rencontrer facilement. Rien n'a été négligé pour assurer les meilleures conditions à leur formation. On voit ici les coursives et rampes qui permettent de communiquer tout autour du patio central.

     

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  • La pratique fil rouge de la formation

    Par cathgegout le 25 Février 2007 à 18:53

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>Si bien sûr le programme comporte de la formation théorique dans diverses disciplines, l'objectif premier est d'en faire des cadres capables d'intervenir dans la société bolivarienne, et surtout dans les quartiers populaires dont ils sont issus. Par exemple chaque élève doit dès le début se donner un projet à réaliser dans sa propre communauté, qu'il va travailler et construire au fur et à mesure de la formation. A mi parcours, il-elle passera plusieurs semaines dans sa communauté pour confronter son projet avec les acteurs sur place, et à la fin de la formation, il sera responsable de sa mise en oeuvre.

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  • Chacun son projet

    Par cathgegout le 25 Février 2007 à 18:46

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>Pour certains, ce sera une coopérative, d'autres un projet environnemental, d'autres éducatif ou sanitaire. Quand je les ai rencontrés, ils avaient appris à affiner leur projet et à le présenter sous forme de schéma et de fiches techniques. L'ensemble des projets étaient affichés et on pouvait suivre leur évolution. Celui de Danny, affiché ici, porte sur le développement agricole, artisanal et touristique de communautés à Iribarren, dans l'état de Jara.

     

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  • Accès aux responsabilités d'Etat

    Par cathgegout le 25 Février 2007 à 18:44

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>Bien sûr, beaucoup de temps est consacré au projet bolivarien de socialisme du 21e siècle, il leur restera beaucoup à acquérir une fois sortis de l'école, mais ces jeunes sauront pourquoi ils sont là, auront la capacité d'initiative et de responsabilité et la solidarité avec leur milieu d'origine, milieu qui jusque là ne leur aurait pas permis d'accéder à des postes de responsabilité dans l'Etat.


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