J'ai suivi comme observatrice internationale l'élection présidentielle du 3 décembre 2006 au Vénézuela, qui a vu une large réélection d'Hugo Chavez. Vous trouverez ci dessous mon témoignage concret sur le déroulement de l'élection.
Mais la transparence du scrutin, la très évidente mobilisation populaire, le processus démocratique en cours unique au monde, n'empêchent pas les média de se déchaîner dans la désinformation. Au lieu d'avoir une analyse dialectique sur la réalité vénézuelienne, de nous aider à comprendre les avancées et les limites du processus en cours,ils s'attachent à en donner une image caricaturale, falsifiée, à cent lieues de la réalité de ce peuple.
Vous pouvez lire l'article très documenté qu'à écrit en janvier 2007 Thierry Deronne, vice président de la télévision publique Vive, en réponse à une campagne calomnieuse du journal Le Monde. Cet article s'intitule "Les pieds de Greta Garbo".
www.vive-fr.org/blog/

J'ai eu l'occasion de participer comme observatrice internationale au suivi de l'élection présidentielle du 3 décembre 2006 au Venezuela. Passionnant. Et un constat unanime des centaines d'observateurs venus de nombreux pays : une mobilisation populaire exceptionnelle, une vraie fête politique, un scrutin d'une transparence exemplaire, qui a permis une large réélection d'Hugo Chavez.

Dans les rues de Caracas, l'élection présente partout. Slogans sur les murs, calicots en travers des rues. Presse et télévisions déchaînées, pour la plupart aux mains de l'opposition. Intox quotidienne: les magasins seraient vides, Chavez sur le point d'être rejeté par le peuple, d'avance l'élection serait truquée. Manuel Rosales, le candidat qui a su fédérer l'opposition, se présente sur un programme social.
Ici une tour du centre de Caracas, ceinte de banderoles pour Chavez.

On voit bien qu'il y a eu de grandes distributions de T-shirts, de casquettes, bandeaux et autres, par les partisans de Chavez. Beaucoup de rouge dans la ville."Nous sommes 10 millions", c'est le slogan le plus répandu, symbolisé par ces deux mains ouvertes. On en voit partout. Ils ne seront en fait que 7 millions à voter pour Chavez... ce qui n'est déjà pas mal!

"Chavez, ne t'en va pas!" Sur les T-shirts, les affiches, les murs, partout ce cri.