Les observateurs internationaux ont pu très librement parler avec qui ils voulaient, contrôler ce qu'ils voulaient. Force a été de constater le caractère exceptionnellement transparent du scrutin. Je fais partie d'un groupe envoyé à Maracay, capitale de l'état d'Aragua, à 2 heures de route à l'ouest de Caracas. Maracay vote à gauche. Le 3 décembre, tôt le matin, premier choc culturel: des centaines de personnes faisant la queue (la cola) pour voter; certains sont là depuis le milieu de la nuit, avec leurs sièges pliants, leurs casse croûte, leurs enfants.
faut le vouloir!! Cet enthousiasme pour la démocratie n'existe plus en France (peut-être avec raison? ...)