• Pour aller à Manaus, je prends le Globo do Mar, le Globe de la mer. Sur chaque bateau les bruits courent : de celui-ci on dit que la cuisine est bonne. C'est un bateau de métal, il paraît qu'il y a plus de place que sur les bateaux de bois. Tout est relatif, mais ça fait parler.
    A quai, les bateaux se bousculent, dans les longs préparatifs de départ. Tous sont sur le modèle des bateaux amazoniens, deux ou trois ponts ouverts, chargés à craquer de passagers et de marchandises.

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  • Pas simple de charger un tel colis avec ces moyens là. Chacun tire, pousse, en équilibre instable au dessus de l'eau... mais au bout, ils réussissent. Le temps ne compte pas. Tout cela sous le regard des passagers qui ont encore quelques heures d'attente avant le départ.

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  • Dans le bateau voisin, à quelques mètres de nous, ce couple à la fenêtre. Chacun vit sa vie sans se préoccuper du regard si proche des autres. Toujours sous les auspices de Jésus : » So Jesus Cristo salva » seul Jésus Christ sauve... Ils me font penser aux personnages d'un cirque, dans un film italien.

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  • Comme partout au Brésil, les petits vendeurs. Celui là, en barque, fait ses affaires avec les passagers qui ne partiront que dans quelques heures.

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  • Il y a aussi sur le quai une vendeuse de souvenirs. Entre autres produits locaux elle a des piranhas séchés de belle taille, bien plus gros que les petits que j'avais péchés dans le Pantanal. Elle me confie son étal une petite heure, et voilà comment je suis devenue vendeuse de piranhas.

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