• Dans certaines régions, et bien sûr dans tout l´intérieur du Nordeste, semi-aride, l´accès à l´eau est difficile. Un programme gouvernemental prévoit la construction d´un million de citernes individuelles de récupération de l´eau de pluie. Dans le Rio Grande do Sul, ils ont ainsi créé 4000 citernes. Pour la syndicaliste agricole qui m´en a parlé, ce changement est radical pour les femmes, puisque ce sont elles qui sont obligées d´aller chercher l´eau, souvent loin de leur maison.

    Ce sont des citernes semi-enterrées, couvertes. Avec la pluie d´hiver, la citerne reçoit 16 000 litres d´eau, ce qui suffit pour la boisson et la cuisine d´une famille de cinq personnes pendant huit mois. Les bénéficiaires n´ont rien à payer, mais participent à la construction et reçoivent une petite formation pour la maintenance de la citerne. Voilà un paysage du sertão, dans l´intérieur du pays. Sec, aride.Comment y vivre sans eau?


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  • Le secrétariat de la réforme agraire fait aussi un travail social dans les villages. Le gouvernement a lancé un plan de mise en place de bibliothèques rurales ``Arca das letras´´ (arche des lettres). Dans chaque village, un volontaire reçoit dans sa maison une petite banque contenant quelques centaines de livres, et en assure le prêt. La communauté s´organise à sa façon. L´administration impulse les projets, assure une petite formation pour les volontaires, fournit les livres équipés et la méthodologie, appelle aux dons pour augmenter les collections. Ce sont 700 000 livres qui ont été récupérés de cette façon dans le pays. Apparemment, celles qui fonctionnent déjà se développent.

    J´ai pu participer, dans une communauté isolée à 90 km de Natal, à l´installation de la bibliothèque. Le degré de préparation était modeste, mais les quelques volontaires qui étaient là, dont l´instituteur, étaient intéressés et motivés. A eux ensuite de réunir la communauté et d´en faire leur affaire.


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  • Petite ville tranquille, à mi-chemin entre Recife et Natal. Beaucoup de gens y vont pour aller à la plage; il y en a de très belles, à quelques kilomètres du centre, mais j´ai bien aimé la ville. Quelques maisons coloniales, mais aussi des vestiges d´une prospérité du début du siècle, comme l´Hôtel Globo, aujourd´hui occupé par le consulat d´Espagne. Sur la photo, l´escalier d´accès à la terrasse de l´Hôtel Globo.

    Le soir, il n´y a personne dans les rues, tout le monde est au shopping. C´est LE lieu de loisirs, de rendez vous. Vivant, animé plein de restaurants à tous les prix et de musique. C´est vraiment insolite.


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  • Une splendeur, l´église et le couvent São Francisco. Devant l´église, une grande esplanade dallée, écrasée de soleil, bordée de murs carrelés blancs et bleus, avec des niches en azulejos, surmontés d´une corniche de pierre, baroque, sobre. Un très bel endroit. Une impression d´ampleur, de lumière, d´élégance solide.

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  • Sur l´esplanade, à l´extrémité de chaque mur, un lion de pierre. Avec un style franchement chinois!


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