• La castanha, ou noix du Brésil, dite aussi noix de l’Amazonie, ou noix du Para. C’est l’autre ressource importante, vendue aussi à l’exportation. Les castanheiras sont de grands arbres dispersés dans la forêt. Une coque ronde, plus petite qu’une noix de coco, tombe à terre. Très dure, elle contient de nombreuses noix. Ils cassent les coques au facao (machete) et épluchent aussi la noix comme ça. Impressionnant de les voir faire au marché, le facao passe au ras des doigts. Mais je vous parlerai plus loin de la récolte de la castanha, avec les indiens du rio Iriri.

     


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  • La "casa de farinha", local où on fabrique la farine de manioc, est un équipement indispensable dans chaque communauté, et parfois chaque famille. Le manioc est une nourriture de base, même si c'est en fait très peu nutritif. Il remplit l'estomac, et guère plus. Cette casa de farinha était sur l'igarapé Itapicuru, sur le rio Acará, dans la région de Belèm. L'endroit s'appelait Santa Maria 1. Ils produisaient la farine en sacs de 50 kg, pour leur consommation et pour vendre. A Belém, ils vendent 60 reals (20 euros) un sac de 50 kg. Ils vont au marché de Belèm 2 fois par semaine, ils apportent aussi des fruits, de la fécule, du tukupi (jus du manioc), le manioc, la feuille du manioc (voir l'article suivant sur sa curieuse utilisation).


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  • Le manisoba est un plat amazonien (délicieux) fabriqué à partir de la feuille de manioc. On la vend hachée dans ces sacs sur le marché. Cette feuille est fortement vénéneuse et le véritable manisoba se cuit pendant 7 jours pour éliminer le venin. On commence par cuire la feuille, puis au bout de 2 ou 3 jours on ajoute de la viande, et ainsi de suite tous les ingrédients. On peut en trouver aussi faite beaucoup plus rapidement avec de la feuille de macacheira, qui n'est pas vénéneuse, mais les amateurs vous diront que le goût n'a rien à voir.


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  • Une fois le manioc détrempé et écrasé, débarrassé de son jus, on le râpe et cette poudre est cuite longuement dans cette cuve métallique rectangulaire, qui est placée au dessous d'un four à bois. On ratisse la farine longuement avec un long rateau de bois. C'est un travail très pénible parce qu'il faut une température élevée. 


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  • Le tipiti est ce tube de paille tressée. Si on le remplit de manioc détrempé, en tirant très fortement, le tipiti écrase le manioc et en extrait le jus vénéneux, le tukupi, pour faire ensuite la farine La pression exercée est très forte. On suspend le tipiti verticalement et on met un contrepoids qui permet d'en réduire le diamètre et d'écraser le manioc.


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