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    On croirait des affluents de la rivière, c’est tout le contraire, c’est la rivière qui pénètre trés profondément, pendant des kilomètres, dans l’intérieur de la forêt. L’igarapé, qui lui même se subdivise, devient de plus en plus étroit, jusqu’à se perdre dans la végétation. C’est lorsqu’il est étroit qu’on peut le mieux naviguer en pirogue tout près des berges et voir de près les arbres et les oiseaux. Les pages qui suivent viennent d'un voyage dans la région de Belèm, dans le delta de l'Amazone, le long des rios Guana et Acara. Les photos sont de mon ami Pierre Mansat.


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    Dans le delta de l’Amazone, lacis de fleuves, de canaux naturels, d’igarapés et de milliers d´îles, la marée remonte jusqu’à 200 km de la côte. Aussi on n’y trouve pas d’espèces qui ne supportent que de l’eau totalement douce, comme les piranhas par exemple. Et la confrontation de l’océan avec l’Amazone est si forte qu’une sorte de mascaret très violent se produit dans une zone cotière très dangereuse. Dans les igarapés on dit que quand la marée descend elle emporte tout ce qu’il y a de mauvais dans le corps de la personne.

     


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  • Dans la région de Belém, les bords des rivières et des igarapés sont habités par des “caboclos”, descendants d’indiens et d’africains, qui vivent là depuis plus de 5 générations.


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  • 4 commentaires
  • La plupart des riverains des igarapés n’ont pas l’électricité, ils ont des batteries, et quelques uns des groupes électrogènes... ce qui m’empêche pas que la zone soit traversée par cette ligne électrique, qui alimente une entreprise et ne dessert pas la population locale.


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