• Immeubles aux façades entièrement couvertes de publicités pour du matériel informatique, immenses visages souriants. Un côté Hong-Kong tel qu'on se l'imagine. Il y a d'ailleurs beaucoup de commerçants chinois à Ciudad del Este : informatique, cuir, electromenager, bagages... et bien sûr les restaurants.


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  • On voit aussi ce que la ville était avant d'être envahie par la pub : ici la  boutique de tapisserie San Juan et un oratoire à Saint Michel, patron du quartier. Cette ville n'est pas ancienne. Elle a été créée en 1957 et s'appelait Puerto Presidente Stroessner, du nom du dictateur.


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  • Tout ça est franchement crasseux, mais grouillant de vie. Et tout  coup, tout s'arrête. Les magasins commencent à fermer à 15 heures, et même pas une heure après, la ville est déserte, à part quelques coiffeurs et petits restaurants, plus personne. Impressionnant.


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  • Et au milieu d'une rue où on peut à peine passer entre les cartons, les porteurs, les camionnettes, j'entre dans ce que je crois un magasin d'informatique et tombe aussitôt dans un vaste bureau d'accueil ultra moderne, vaste, lumineux, on se croirait dans une banque d'affaires. On se sent complètement extérieur, personne ne s'intéresse à vous, Une impression de station spatiale, et un silence... comme si on avait coupé le son.

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  • Cette monoactivité laisse peu de place à autre chose. Je cherchais un bureau de poste : le policier qui me renseigne se gratte le crane « Oh mais c'est loin, ça, il faut prendre un moto-taxi ». Vas y pour le moto-taxi, qui m'a emmenée quasi à l'extérieur de la ville, dans un bureau à une seule employée, stupéfaite de voir arriver quelqu'un qui cherchait des timbres. Il n'y avait d'ailleurs personne d'autre dans le bureau. Les moto-taxis, il y en a partout, et c'est bien utile. Plutôt périlleux, mais ils ont quand même des casques.


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