• Toute la côte du Nordeste est formée de dunes, certaines fixes, d´autres qui se déplacent, parfois très vite. Cela donne des paysages sauvages, avec des formes amples et pures, sable blanc où parfois des nappes de végétation ont pu s´accrocher, et plages immenses. J´ai pu faire une journée de balade en buggy autour de Natal, mais on pourrait faire toute la côte, sur des centaines de kilomètres. Et il y a du vent en permanence, qui sculpte les dunes... et rafraîchit la côte.


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  • Au milieu des dunes, il y a aussi de vastes lagons d´eau douce, entourés d´arbres et de plages, peuplés de faune aquatique. Ils sont en principe protégés, comme les mangroves, mais -corruption oblige- des promoteurs arrivent parfois à y réaliser des opérations immobilières juteuses.


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  • La ville est construite sur les dunes. 70% de l´eau qui l´alimente vient de la nappe phréatique qui est en dessous, eau de pluie filtrée par le sable. Mais les égouts n´assurent que 15% des besoins de cette ville de 800 000 habitants, plus encore dans les 300 000 pour la périphérie, les maisons ont des fosses individuelles qui se perdent dans le sol. Ainsi Natal pollue elle même, gravement, sa propre eau, avec un taux élevé de nitrates. Les autorités locales ont mis en place un plan d´assainissement, en lien avec l´Université, et en tenant compte des villes de la périphérie qui s´étendent vite. Un plan sur 5 ans, avec égouts et station d´épuration, cela paraît bien court!
    En tous cas il existe et c´est un progrès par rapport à bien des villes du Brésil et de l´Amérique latine, ou même lorsque des égouts existent, ils se déversent dans les rivières ou dans la mer. Les plus avancés sont fiers de dire que leurs eaux usées ne se déversent qu´à tant de kilomètres de la côte...
    Ici la mer depuis le Fort des Rois Mages


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  • Un des points de déception du gouvernement Lula. Il s´était engagé notamment à redistribuer des terres à un certain nombre de familles d´origine paysanne et à faibles ressources.
    Une famille ou un groupe de familles trouve un terrain qui lui conviendrait. L´administration les aide dans l´évaluation, la négociation des prix, puis concède un prêt de longue durée. Les autres frais d´installation, d´investissement sont pris en charge totalement par le gouvernement. Cela avait créé de grands espoirs. Les résultats sont maigres, même s´il y a une bataille de chiffres entre le gouvernement et le Mouvement des Sans Terre. Le MST a maintenant pris ses distances avec Lula et le ton monte.


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  • Dans certaines régions, et bien sûr dans tout l´intérieur du Nordeste, semi-aride, l´accès à l´eau est difficile. Un programme gouvernemental prévoit la construction d´un million de citernes individuelles de récupération de l´eau de pluie. Dans le Rio Grande do Sul, ils ont ainsi créé 4000 citernes. Pour la syndicaliste agricole qui m´en a parlé, ce changement est radical pour les femmes, puisque ce sont elles qui sont obligées d´aller chercher l´eau, souvent loin de leur maison.

    Ce sont des citernes semi-enterrées, couvertes. Avec la pluie d´hiver, la citerne reçoit 16 000 litres d´eau, ce qui suffit pour la boisson et la cuisine d´une famille de cinq personnes pendant huit mois. Les bénéficiaires n´ont rien à payer, mais participent à la construction et reçoivent une petite formation pour la maintenance de la citerne. Voilà un paysage du sertão, dans l´intérieur du pays. Sec, aride.Comment y vivre sans eau?


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