• Le cimetière est plein de villageois, assis un peu partout parmi les tombes. Parmi eux, des anciens du village appuyés sur leur canne, très abattus. Beaucoup ont vu du pays, travaillé en Europe. L'un d'eux parle de Moravia, dans un italien parfait, avec un volontaire international.

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  • Autour de la tombe, les couronnes de fleurs, des feuilles de palme tenues par les enfants, les drapeaux palestiniens. Il n'y a que des hommes, les femmes présentes devant la mosquée ayant accompagné du regard le départ du cortège. Aucun coup de feu, aucune arme, aucune violence. Quelques discours avant la mise en terre.

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  • Les Palestiniens décident de ne pas se rendre vers le mur car "pour l'instant les bulldozers sont partis, ce n'est pas la peine d'affronter l'armée pour rien". Mais quelques jeunes descendent là-bas : bruit de grenades, passage d'ambulances. Pneus brûlés, quelques frondes, les enfants lancent des pierres. Gestes d'impuissance et de révolte. Les enfants font face à une armée lourdement équipée.
    Un ambulancier  (à droite sur la photo) est sur place prêt à intervenir. Il nous explique son métier et la réalité du village. Il veille sur les enfants. Il a été contraint d'arrêter ses études de médecine, faute de moyens financiers. Il y a souvent de nombreux blessés lors de ces manifestations. Il est très dur de constater que ce crime reste impuni, et l'impuissance du village, et par là même de ce pays, face à cette situation.

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  • Des hommes viennent nous montrer les balles qu'ils ont ramassées: ils veulent nous prouver les mensonges des soldats israéliens qui prétendent ne pas tirer à balles réelles.

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  • Dehaisha abrite 12 000 réfugiés, dont 65% d'enfants, issus de 48 villages détruits depuis 1948. Il s'étend sur 1/2 km2 seulement, deux écoles, trois mosquées, plusieurs bibliothèques.

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